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Pose sur sa lèvre enfantine
Des mots de ta langue divine,
Des mots aussi doux que le miel,
Pour nommer sa mère chérie,
Pour prier la vierge Marie,
Son autre mère dans le ciel.

Si, parfois, sa voix innocente
Dans une plainte vagissante,
Venait â trahir ses douleurs,
Pour apaiser sa plainte amère,
Mêle au cantique de sa mère
Ton chant qui sait tarir les pleurs ;

Garde-la bien, je t'en supplie ;
Détourne le fiel et la lie
Qui vont débordant sur nos jours;
Garde-la, quand paraît l'aurore,
Et le jour et la nuit encore;
Bon ange, garde-la toujours.
                                 H....




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