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      Cette opération terminée, la lice a été ouverte. Chaque
   section a procédé à la lecture des questions émises et a ins-
   crit les orateurs qui se sont présentés pour les résoudre.
  Nous ne passerons point en revue les différents travaux qui
  ont obtenu les honneurs de l'assemblée générale et le vole
  de l'impression, une pareille énuméralion ne pourrait avoir
  que la sécheresse et la monotonie d'un procès-verbal. Nous
  attendrons, pour apprécier tous ces mémoires, qu'ils aient
  paru dans les deux volumes que nécessitera la 9e session du
  Congrès.
     Ce n'était point un spectacle sans intérêt pour l'observa-
  teur que celui présenté par certaine section. Dans celte lutte
  de l'intelligence et des connaissances acquises, la science
  a-t-elle été toujours le seul mobile qui ait poussé la plu-
  part de ces honorables champions? La liberté dans la dis-
  cussion a-t-elle été bien respectée, comme elle aurait dû
  l'être? La science sociétaire, l'économie politique, l'homceo
 palhie et le magnétisme ont-ils trouvé des juges calmes et
 sans prévention? ont-ils pu se produire et obtenir un exa-
 men raisonné et attentif, comme ils avaient le droit de l'at-
 tendre? Nous abandonnons ces questions à certaines con-
 sciences.
     Nous devons pourtant le reconnaître, toutes les sections
 n'ont pas offert ce triste côté de nos faiblesses humaines.
     Les sciences naturelles, médicales, physiques et mathé-
 matiques ont trouvé de dignes interprètes et nous aurons
 à signaler plus tard les travaux de MM. Fournet, Jourdan,
Mayor, Griffa, Bonnet, l'abbé Croizet, etc.
     La présence d'hommes éclairés est venu donner aux ques-
 tions agricoles toute leur légitime importance. MM. Nivière
etPuvis y ont, entr'autres, apporté les lumières de leur longue
expérience.
     MM. Grégorj, P. R. Martin, Boue, Audin, Guerre, Ernest
Falconnet, Tamisier ont lu, dans la 4e et 5e sections, d'inté-
ressants travaux que nous espérons pouvoir livrer un jour à
nos lecteurs.
    Un philanthrope, M. St-Olive, l'un de nos plus habiles fa-
bricants, avait fondé un prix de 500 fr. pour le meilleur mé-
moire qui indiquerait les moyens à employer pour assurer
une pension viagère aux ouvriers âgés et nécessiteux. La
5 e section, chargée de prononcer sur le mérite de vingt con-
currents, a donné le prix au travail de M. Fleury La Serve,
l'un de nos collaborateurs. L'action de M. St-Olive témoigne