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                                      126
quantités réellement consommées. Yoici un tableau qui facilite
ces calculs:

                                               QUANTITÉS       QUOTITÉ
   PÉRIODES                           QUOTITÉ sur lesquelles O F F I C I E L L E
                  ANNÉE. POPULATION                                    de la
  COMPARATIVES.                       DES DROITS.    LES DROITS
                                                                   CONSOMMATION
                                                    ONT ÉTÉ PERÇUS   par tête.


                   1807    105,000      7 fr.»      2 2 5 , 0 0 0 hec.   214   lit.
  1"   PÉRIODE.    1808    108,000      »     »     297,000 »            275   »
                   1809    110,000      9    50     234,000 »            212   »
                   1810    115,000      »     »     218,000 »            189   »
  2e   PÉRIODE.    ltfll   115,000                  171,000 »            148   »
                   1812    121,000                  149,000 »            102   »
                   1827    143,000                  256,000 »            165   »
  3° PÉRIODE.      1828    149,000      »     »     227,000 »            152   »
                   1829    145,000      »     »     207,000 »            145   »
                   1837    150,000     10    83     211,000 »            140   »
  4°   PÉRIODE.    1838    150,000      »     »     226,000 »            150   »
                   1839    150,000      »     »     224,000 »            149   »

   Ce tableau présente des évaluations de consommation in-
dividuelle moyenne qui diffèrent sensiblement d'une période
à l'autre. Il serait difficile de pouvoir désigner, et peut-être
même de pouvoir découvrir, toutes les causes dont l'influence
a produit ces variations ; car ces causes sont mulliples et
de diverses natures, et d'ailleurs les époques auxquelles leur
action a produit les variations les plus prononcées sont déjà
anciennes, ce qui rend plus incertain le succès d'une telle
investigation. On peut cependant conjecturer avec toute a p -
parence déraison que les consommations officielles si élevées
des années 1807, 1808 et 1809, qui d'ailleurs continuaient
à peu près celles constatées en 1804, 1805 et 1806, étaient
surtout molivées, pour les années 1807 et 1808 et pour les
années antérieures, par le chiffre relativement moins élevé
de la taxe, et pour l'année 1809 par l'absence de la contreban-
de. Celte industrie illicite ne s'était pas encore organisée sans
doute;elleprit, dès l'année suivante,un essor d'autant plus em-
pressé qu'à celte même époque les droits sur les vins et sur
les alcools ayant été considérablement élevés, elle trouva
dans celle augmentation simultanée une riche occasion de