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                 CHRONIQUE DE MAI I 9 O I                 473

attribue au professeur Ollier la place située entre la Faculté
de Droit et des Lettres, les rues Cavenne et des Trois-
Pierres et le quai Claude-Bernard.
   Le 18 mai, M. Aynard, député du Rhône, vice-président
de la Chambre des députés, et dont chacun connaît le goût
éclairé pour les arts, la haute compétence en cette matière,
compétence qu'il a révélée par de nombreuses publications
et par ses discours à la Chambre, qui rendit enfin à Lyon
et à nos musées de si grands services quand il présidait la
Commission municipale des arts, est élu membre libre de
l'Académie des Beaux-Arts, en remplacement de M. Phi-
lippe Gille, décédé.
   Le 31, M. Compayré, recteur de l'Université de Lyon,
était élu, à son tour, membre correspondant de l'Académie
des Sciences morales et politiques, en remplacement de
M. Laurent, décédé. Cette haute distinction honore autant
l'Académie que le recteur de Lyon qui en est l'objet.
   Avant de parler des œuvres littéraires que nous a appor-
tées le mois de mai, qu'on me permette de dire un mot
d'une innovation qui commence à faire une véritable révo-
lution dans le monde des lettres; je veux désigner cette
création digne d'études, L'Espéranto, sorte de langue uni-
verselle dont se préoccupent les savants. Je me garderai bien
de la recommander encore; il faut attendre les résultats de
cette audacieuse tentative. Mais il suffira de dire qu'elle
compte comme adeptes convaincus : M. Offret, professeur
de minéralogie théorique et appliquée à la Faculté des
Sciences à Lyon; à Paris, M. Noblemaire, directeur de la
Compagnie P.-L.-M.; MM. Ballif, président du Touring-
Club de France, Paris, directeur de l'Ecole commerciale de
Paris ; Marius Duché, président de la Chambre de Commerce
française de Londres, général Sebcrt, etc., etc., pour mon-