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                  CHRONIQUE DV. MAI I 9 O I                 471

douée d'une imagination si vive que les événements dou-
loureux et affligeants de la politique marquaient d'une
empreinte profonde.
   Le surmenage de cette vie politique avait laissé, dans
l'esprit de M. Pérut, des impressions attristées dont il n'avait
pu se défendre. Il quitta la direction du Salut Public et se
retira à la Duchère, près Lyon. C'est là qu'il s'est éteint,
laissant à Lyon le souvenir précieux d'un journaliste
consciencieux et éclairé et d'un homme de bien.
   Le 9 mai, meurt à Paris un écrivain de talent, membre
de la Société des Gens de lettres, M. Fernand de Girodon-
Pralon. Ses obsèques ont lieu à Lyon, où réside sa famille.
Il est inhumé au cimetière de Loyasse.
   Le 15 nous apporte la nouvelle du décès de M. Pierre-
Alexis Charabaduc de Saint-Pulgent, chanoine titulaire de
la Priniatiale, prêtre de la maison des Chartreux, chanoine
honoraire d'Aucli et de Gap. M. le chanoine de Saint-
Pulgent appartenait à une des familles les plus anciennes
du Forez. Après avoir étudié la peinture à Paris avec Hippo-
lyte Flandrin, puis à Rome, il avait renoncé à une brillante
situation dans le monde pour entrer aux Chartreux. Plus
tard, curé de Sainte-Anne de Roanne, puis de Saint-Irénée
à Lyon, enfin chanoine titulaire de la Priniatiale, M. de
Saint-Pulgent laissa partout le souvenir de sa charité active
et discrète, de sa bonté souriante et de sa générosité de
cœur. Il avait écrit, dans plusieurs publications lyonnaises
et notamment dans la Revue du Lyonnais des études très
intéressantes sur des questions d'art religieux.
   Le 19 mai, l'Eglise de Lyon perdait encore M. Jean-
Charles Ollagnier, doyen du chapitre, vicare général hono-
raire.
   Je citerai, pour mémoire, la mort, le 16 mai, d'un type