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              CHRONIQUE DE DECEMBRE I9OO                   79

tique, libéral, indépendant. M. Caillemer, doyen de la
Faculté, a rappelé, à l'occasion de ces noces d'argent, ceux
que la mort avait fauchés, autour d'Enou, Henri Michel,
chargé à la fondation de la Faculté de deux cours de droit
romain; Charles Hanoteau, Joseph Charvériat, enlevé par
la mort à Alger, en pleine possession d'un grand talent
littéraire.
    M. Caillemer voulut bien alors m'cntretenir d'un ouvrage
qu'il prépare et qui sera comme un supplément de l'étude
de M.Vallet, sur la Faculté de droit de Lyon, de iSyj jusqu'à
nos jours.
   M. Caillemer nous présentera F Enseignement du droit à
Lyon, avant iSjj. Pour cela il a compulsé nos archives, puisé
à toutes les sources, recherché toutes les origines. Il nous
montre le droit enseigné à Lyon dés le xm e siècle, et, autour
de nous, dans des écoles installées à Beaujeu, à Montbri-
son, e t c . . En 1363, le 3 février, l'archevêque de Lyon et
le Chapitre, dans une lettre au souverain pontife Urbain V,
demandent l'autorisation d'enseigner le droit à Lyon, pour
le Frère Jacques de Morey, de l'Ordre des Prêcheurs.
   Nous aurons du reste à étudier cet important ouvrage
quand il paraîtra en librairie, comme nous analyserons le
premier volume qu'on nous annonce de l'Histoire de l'im-
primerie en France, par M. Christian, directeur de l'Impri-
merie Nationale, ce premier volume consacrant plusieurs
chapitres à l'origine de l'imprimerie et de la gravure à
Lyon. M. Christian est presque un compatriote, car il vient
chaque année se reposer à Corcelles, en Beaujolais, de ses
nombreux travaux.
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   Un mot, pour finir, sur nos théâtres et nos scènes de
concerts.