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             DR L'ANTIQUITÉ A LA RENAISSANCE               443

rateurs sont aux côtés de la Vierge que deux autres anges
contemplent en tenant en main le ciboire. L'archivolte du
monument est décorée d'une gloire de chérubins; le tym-
pan est surmonté d'un Dieu le Père entouré d'archanges;
l'entablement présente trois petits bas-reliefs mettant en
scène des prêtres qui pénètrent dans une église, escortés
d'une foule de personnages. Quatre statuettes de saints
surmontent les colonnes latérales; saint Grégoire et saint
Jean occupent les niches placées dans les entre-colonne-
ments. Au-dessous de l'entablement deux médaillons con-
tiennent la Vierge et l'ange Gabriel, et les côtés de l'arcade
centrale sont ornés d'anges également. Mentionnons encore
deux niches qui, pratiquées dans le soubassement en stuc
du rétable, renferment la statue d'une sainte et celle d'un
évêque.
   Une autre Å“uvre anonyme de sculpture romaine, se voit
à la sacristie des Beneficiati, à Saint-Pierre, au-dessus de
l'autel de la Madonna délie Febbre. C'est une Mise au
Tombeau, qui par son style se rapproche beaucoup du style
de Donatello (1492).
   Dans l'oratoire de San Venanzio, un bas-relief du Cruci-
fiement, de la fin du xv e siècle, offre un intérêt réel, comme
aussi, dans l'église des Saints-Apôtres, à gauche du chœur,
le tombeau élevé par Sixte IV, à la mémoire de Pietro
Riario ; à Saint-Pierre aux Liens, un bas-relief de l'Ange
apparaissant à l'Apôtre en prison (1465); et au Latran, un
pape agenouillé, de l'époque du pontificat de Sixte IV
(1464-1471) et qu'on suppose être Léon le Grand.
  Au xvi e siècle, deux seuls sculpteurs romains sont à citer :
Giovanni Battista (1524), qui accompagna Jules Romain et
Primatice à Mantoue et Andréa Romano, que le duc
Alphonse I er employa dans cette même ville.