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C.HRONIOUK D'AVRIL 19OI 395 place dans nos musées. Il est vrai qu'on a toujours la ressource de les égarer dans les écoles. Citons, cependant, les Paons, belle tapisserie de Godien; une Nature morte, de Yung; Novembre, de Rouvière; Temps de neige, de Lambert; Effet de Givre, de Bonnet. Le 12 avril, le service de l'architecture plaçait, dans la salle des séances publiques du Conseil municipal de Lyon, un immense panneau de dix mètres, dà au pinceau de M"c Cornillac et représentant la pose de la première pierre de l'Hôtel de Ville, en 1646, par Camille de Neuville, lieutenant-gouverneur de Lyon. Le procès-verbal de la cérémonie nous apprend que « l'abbé d'Esnay, — qui ne sera archevêque de Lyon que sept ans plus tard — lieutenant général pour le Roy au gouver- nement de Lyon, pays de Lionnois, Forez et Beaujolois » a été prié d'assister « à l'apposition de la première pierre fondamentale de l'Hostel commun de ladicte ville, que le Consulat fait construire en la place appelée du Temple, jouxte celle des Terreaux, dans la directe de ladicte ville et communauté d'icclle. » Il est assisté de « nobles messire Pierre de Sève, seigneur et baron de Fléchèrcs, conseiller du roy en ses conseils, président et lieutenant général en la sénéchaussée et siège présidial dudict Lyon, prévost des marchands; Jean Vidaud, sieur de la 'Four; Jean de Moul- eeau, docteur ez droietz, secrétaire de la dicte ville; Rémond Severat, sergent-major, et François Basset, eschevin de la dicte ville », enfin de « Benoist Daurolles, maistre maçon », qui remplace l'architecte Simon Maupin, absent, et qui offre à M. l'abbé la truelle d'argent. Tels sont les principaux personnages de la scène qu'a entrepris de traduire M1Ic Cornillac. Son œuvre a donné prise à de nombreuses critiques ; on