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318              CHRONIQUE DE MARS       I9OI

placer une inscription et un buste de son père dans la rue
Terme, sur la maison que celui-ci habita à Lyon pendant
les dernières années de sa vie. Paris, à son tour, a voulu
rendre hommage à l'inventeur de la machine à coudre, en
donnant son nom à une rue. Par une étrange coïncidence,
cette rue se trouve sur l'emplacement même de l'ancienne
fabrique Godillot, dont les ouvriers avaient voulu jadis
lapider Barthélémy Thimonnier.
   Citons encore, le 16 mars, la mort à Lyon de la comtesse
douairière de Ruolz-Montchal, née Dauphin de Goursac.
   Nous apprenions, le 21 mars, la mort de M. Camille
Mollard, ancien juge au Tribunal de Commerce de Lyon.
   Enfin, une dépêche de Saigon nous apporte la nouvelle
que le commandant Joseph Ducros, qui commandait à
Saigon un groupe de trois batteries d'artillerie, a été tué
dans un accident de cheval. Joseph Ducros était le fils du
fameux préfet Ducros, qui séjourna à Saint-Etienne et à
Lyon.



    Toujours même activité dans le monde des lettres et des
arts.
    Le 2 mars, conférence aux Amis de l'Université par
M. Tiersot, sur la Chanson populaire française.
    Le 4 mars, ouverture du Salon de 1901, dans le palais-
baraque de Bellecour. On y constate un effort considérable
des Lyonnais dans tous les genres. A noter les toiles remar-
quées de Bauer, d'Euler, de Yung, de Cachoud, de Mlle Esprit,
de Tardieu, de Villard, de Girier, de Noirot, d'Isembart;
les Å“uvres de Fix-Masseau, en sculpture; dans les arts
décoratifs, les envois de Barriot, de Détanger, de Devaux,
e t c . . Car, c'est la première fois que les Arts décoratif ont