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CHKONiaUK DE FF.YIUKR I 9 O I 237 secours de l'enfant que déjà le fleuve entraîne dans ses tour- billons. Est-il besoin de dire que la fillette n'était que la poupée de Valentin, qui fut vivement admonesté par le commis- saire, au milieu des rires et des huées de la foule. L'homme à la poupée, après fortune faite, s'était retiré, rue des Fossés-de-Trion, à Saint-Just, et venait régulière- ment faire sa partie de dominos au Café de l'Univers, avec les enragés joueurs de ce vieux café. C'était un beau vieillard; une longue barbe de fleuve, d'un blanc de neige, s'étalait sur sa poitrine. La tète était coiffée d'une casquette à oreilles. Ce n'était certes pas une figure banale. Le 27 février, mort de M. Charles-Stuart Merritt, officier de l'Instruction publique, ancien professeur à la Martinière, aux Minimes, à l'Ecole de commerce, à l'Enseignement professionnel du Rhône. M. Merritt était irlandais, mais il était fixé à Lyon depuis si longtemps qu'il y avait acquis une sorte de droit de cité. Il a formé dans nos grandes institutions plusieurs générations. Ses leçons étaient vivantes et attrayantes. Il en masquait l'aridité par de nombreuses anecdotes qui soutenaient l'attention et il y apportait une connaissance profonde et raisonnée de notre langue comme de la sienne. Dans plusieurs ouvrages qui resteront classiques, il a réuni ses intéressantes et précieuses observations ; aucun maître de langue anglaise n'a certainement poussé aussi loin que lui la perfection de la traduction des gallicismes. Il laissera le souvenir d'une vie toute consacrée à l'étude et à l'enseignement, dont il sut si bien comprendre la noble mission.