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64                  LA VERRERIE DE ROANNE

   Le 17 mars 1757, lui a été payé pour solde de ses interrup-
tions depuis le 7 décembre 1756 jusqu'à ce jour, 20
livres.
   Notta : l'on a commencé à travailler le I er mars 1757.
   Je certiffie, en ma qualité de caissier de la verrerie royalle
de Roanne, l'extrait des interruptions fixés, l'engagement
du sr Guerrin cy-contre et le décompte d'interruption cy-
dessus conforme et véritable au registre qui est en mon
pouvoir.Fait à mon bureau desd.verreries, le 22 octobre 1757.

                                                  JARS.
     (Archives du Rbôue, C. 14).




                             XXIV
                     Paris, 25 Octobre 1757.

             A Monsieur,
       Monsieur Meynard, secrétaire de l'Intendance à Lyon.
   Plus on nous fera de mal, Monsieur, plus nos ennemis
triompheront et seront contens, mais aussy plus les yeux
de M. l'Intendant et les vostres se dessileront. Vous savez
ce qu'il vient d'arriver. Que l'on a saisis avec huissiers et
maréchaussée et voulu déplacer les meubles. Quel spec-
tacle! Vous n'ignorez pas non plus aujourd'huy que c'est
une injustice et que M. l'intendant a esté surpris; que l'un
des deux plaignants, autrement dit Boilet, s'est désisté de
sa plainte et demande, ce qu'il a receu sur sa quittance,
33 livres 10 sols pour solde des interuptions qui ne sont
point dues. Cette quittance seule le condamne, cependant il
a falu forcément les luy payer pour éviter l'enlèvement. Il