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272                LA SCULPTURH A ROME

et disposés en lignes parallèles, période des indications
délicates de la draperie qui paraissent provenir de la nature
textile elle-même, période enfin de la sculpture idéale des
visages où la Grèce seule excella.
    Les artistes étrusques de la troisième époque travaillèrent
le bronze, coulèrent des armures, ciselèrent des bijoux.
    On tenait en haute estime à Athènes les travaux et ru-
riens. Malheureusement, l'art étrusque, considéré princi-
palement comme auxiliaire de luxe, ne servit plus guère
qu'à produire des urnes funéraires, des miroirs, des parures,
ne fut plus exercé que comme un métier destiné à satisfaire
les goûts du riche peuple hellène dont l'amour de l'élégance
était insatiable.
    L'influence grecque qui se fit sentir en Etrurie pendant
le premier siècle de Rome, s'introduisit par les relations
des Etrusques avec les habitants de Cumes et avec les
Samiens et les Rhodiens de la Campanie. Ces peuples
enseignèrent les mythes achaïques aux artistes de l'Etrurie
qui, à défaut de représentations nationales héroïques, se
plurent à les reproduire en légendes étrangères.
    On a conservé de cette époque les noms de deux sculp-
teurs célèbres en Grèce et qui naquirentàReggio(Rhegium) :
Cléarque et son élève Pithagore. Le premier, au dire de
Pausanias, aurait exécuté pour Sparte une statue de Jupiter
placée près du temple de ce Dieu et considérée comme le
plus ancien ouvrage de bronze. Mais il est reconnu que
cette oeuvre est antérieure à cet artiste. Quant à Pythagore,
il eut le sens de la symétrie et du rythme, ainsi que
l'indique son Boiteux Philoclèie, que nous connaissons par
deux pierres antiques conservées l'une à Berlin, l'autre à
Bonn.