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                     N'OTl-S KXPI.ICATIYKS                  21 5

égorgeait des hommes. — Du temps des druides. — Cette
tradition est répétée naïvement, de père en fils sans
changement et sans commentaires.
   Baal (Bel ou Belus) était la grande divinité des peuples
de l'Orient, c'était en Phénicie, le grand Seigneur, — le
Soleil.— Son culte fut abandonné parles Hébreux, puis sou-
vent repris et réabandonnné par eux. Le culte avait son
siège sur les monts, — les hauts-lieux, — honnis par la
bible. Les temples de Baal étaient des ouvrages analogues
à ceux qui existent dans nos contrées, sur les monts grani-
tiques, en plein air et d'aspect sauvage, c'étaient les Baalats,
mot souvent employé par les écrivains traitant des cultes
anciens et primitifs.
    Des hommes étaient attachés'aux services de ces cultes,
souvent même des femmes, ils étaient entourés d'une grande
considération et étaient considérés comme les serviteurs de
Dieu (au-dessous des anges cependant). Cette considéra-
tion, cette vénération, cette crainte qu'ils inspiraient, c'était
le culte de Dulie (voué au service de Dieu), cité parBesche-
relle et Littré, le culte de Latrie était réservé à Dieu seul.
   Les autels de ces servants de Dieu étaient des mégalithes,
ils faisaient partie du Baalat, des cercles ou arrangements de
pierres et de roches formaient l'hiéron, appelé plus tard
cella (mot cité par Littré), puis cancel (mot cité par Bcsehe-
relle et Littré), cancels et cellas, aux temps héroïques,
étaient toujours en plein air.
   Petit-Radel, Recherches sur les monuments cyclopéens,
pages 258, 303, 305, cite plusieurs hiérons, celui de Vénus
avait 200 pieds de circuit (environ 21 mètres de diamètre),
c'était le reposoir des processions du culte de Cérès à
Eleusis, celui du mont Eryx, en Sicile était non moins
célèbre.