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LA CHAPELLE DE SAIKT-ROCH A CHOULANS 201 de cette source ou fontaine, qui se trouvait, avant la construction du chemin de Choulans, au milieu de la montée conduisant à Saint-Irénée, et que le plan de 1550 désignait sous le nom de Cholan. Plus anciennement, on appelait cette fontaine, fontaine de Siolan. L'historien Guillaume Paradin, doyen du cha- pitre de Beaujeu, nous apprend cette particularité (1) et donne de ce nom une étymologie assez singulière : « ... Il y avait une fonteine, écrivait-il en 1573, que les antiques documents et pancartes nomment Siloa fans ou Si'oë, du nom de celle qui est en la Palestine, au pied du mont de Sion. De ce nom est demeuré un vestige dans la langue du vulgue, qui nomme cette fonteine Siolan. La pancarte dict ces mots : Terminât ur à mane via pnblica, cnm Siloa fonte ». Le plus ancien titre connu où il soit question de la fon- taine de Siolan est un acte en latin, du 12 mars 1471), contenant « abénévis fait par le chapitre de Saint-Just en faveur des héritiers de François de Novéon, de la prke d'eau de la fontaine de Siolan, pour abreuver un pré situé près de l'église de Saint-Laurent, sous un servis de trois deniers forts, portant lods, milods, etc. (2) » Trente-six ans plus tard, nous trouvons un acte consu- laire « contenant transaction entre le Consulat, comme administrateur des hôpitaux du Pont-du-Rhône et de Saint- Laurent, d'une part, et Jean-Antoine de Vulpio et sa est placée l'église de Saint-Jùst et celle qu'occupait l'ancien couvent des Génovéfains, et descend et se prolonge jusqu'à la naissance de la mon- tée Saint-Laurent ». Archives historiques et statistiques (tu département du Rhône, t. X, 1S29, fo 312. (iî Mémoires de l'histoire de Lyon, livre III, chap. III. p. 269-270. (2) Archives de la ville, de Lyon, Invent. Chappe, t. XVIII, fol. 21. Acte consulaire du 13 octobre 1506.