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202 LA CHAPELLE DE SAINT-ROCH A CHOULANS femme, au sujet des fontaines de Siolan, que le Consulat prétendait appartenir au service de l'hôpital de Saint-Lau- rent de toute ancienneté et que ledit Vulpio soutenait lui appartenir à raison de son pré, dont sortaient lesdites fon- taines, et les avoir abénévisées du seigneur direct. » Il fut convenu : « i° que les fontaines basses appartien- draient audit hôpital Saint-Laurent et la fontaine haute au- ' dit Vulpio ; 2° que ledit hôpital serait tenu à moitié du servis desdites fontaines; 30 qu'au cas que lesdites fon- taines basses tariraient au temps avenir, ledit hôpital pour- rait prendre la moitié de l'autre fontaine appelée Sio- lan (1). » Durant le cours des années 1549-15 50, la ville de Lyon fit « refaire à neuf le pavé depuys le répositoire de l'eau de la fontaine de Choulans, tout le long du chemyn, pardessus les corps qui conduisent ladicte eau, jusque à l'hospital Sainct-Laurens, où ladicte fontaine va sortir, auquel lieu l'on mect les pestiléreux ». Les deux années qui suivirent, la ville fit encore réparer la fontaine de « l'hospital Sainct-Laurens des pestiférez et le pillier qui soutient l'ymaige Sainct Laurens, qui est le lieu où sort ladicte fontaine, qui estoit rompu en divers lieux (2). » Guillaume Paradin nous dit encore (3) qu'il existait de son temps, près de l'hôpital Saint-Laurent-des-Vignes, une « arche » antique ou « bâchasse de pierre creuse », servant à recevoir l'eau de la fontaine de Choulans. Cette arche (1) Archives de la ville de Lyon. Invent. Chappe, t. XVIII, fol. 21. Acte consulaire du 13 octobre 1506. (2) Archives de la ville de Lyon, CC 990 et 995, Invent, som., t. III, p. 223 et 225. (3) Mémoires de l'Histoire de Lyon, déjà cités, fol. 421.