Revue du Lyonnais » série 5 - n°31 ( 1901 ) » pp.096

96          LA CHAPELLE DE SA1NT-ROCH A CHOULANS

S'-Roch », était communiquée à « Alexandre Prost, écuyer
et seigneur de Grange-Blanche, avocat et procureur géné-
ral de la ville et communauté de Lyon » pour être remise
à « Messieurs les prévost des marchands et échevins ».
   Dans cette requête, les suppliants exposaient que « le
grand nombre des confrères et sœurs qui s'étaient associés à
laditte confrérie avaient rempli entièrement le catalogue qui
avait été fait et posé dans la chapelle lors de l'établissement
de la Confrérie». Ils demandaient l'autorisation d'en faire
un autre et de le placer « dans la eontreface » de celui
qui était actuellement dans la chapelle.
   Us demandaient en outre qu'à l'avenir les assemblées
nécessaires pour la nomination des courriers et la reddition
des comptes fussent composées seulement de ceux qui
auraient « passé par les charges » et de douze des anciens
confrères.
   Le prévôt des marchands et les échevins firent droit à
cette demande ( i ) .
   Un autre document nousapprendqu'àlafin de l'année 1730
on construisit un mur de clôture sur la gauche du chemin
allant à la chapelle. Cette pièce, datée du 27 juillet 1730,
porte « soumission d'un sieur Rougnard (2) pour la
construction du mur et abandon du terrain pour une
somme de 1.000 livres qui a été payée » (3).
   Vers le milieu du dix-huitième siècle, semble-t-il —
car ce papier ne porte ni signature, ni date — une supplique
lut adressée « à Messieurs du Consulat au nom de Jean-
 Pierre Bouillon, concierge des chapelles de Saint-Rochet de


     (1) Archives de la ville de Lyon, GG, chap. XIX, fol. 439.
     (2) Rougniart, propriétaire de la maison des Tournelles.
     (3) Archives de la ville de Lyon, Invent. Chappe, t. XIX. p. 183.