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528 HISTOIRE. majeure partie des habitants du canton avaient des re- lations fréquentes, et qu'elle était le siège du bureau d'enregistrement. Dans une lettre du 22 janvier -1833, le maire de Sainte-Colombe écrivait au ministre qu'il était question de réunir l'arrondissement de Vienne au dé- partement du Rhône, et qu'on ne pouvait songer à en- lever à sa commune le titre de chef-lieu de canton au moment où Vienne allait devenir son chef-lieu d'arron- dissement.. Nous ignorons si la proposition de réunir l'arrondissement de Vienne au Rhône a jamais été sé- rieuse ; mais ce que nous devons dire c'est que cette mo- dification du territoire de l'Isère eût été très-fâcheuse. La seule chose qu'il y eût à faire, selon nous, c'était de donner à Vienne Sainte-Colombe, qui est un de ses fau- bourg, et d'y joindre au besoin une partie du canton, qui a, en effet, toutes ses relations dans celte ville. Quoi qu'il en soit, Condrieu l'emporta. Son importance lui valut le chef-lieu de canton, qui y fut tranféré en vertu d'une ordonnance royale du 4 mai 1833. Saint-Nizier et La Mure. Trois ans après, le 25 mai 1836, parut une autre ordonnance qui transférait le chef- lieu du canton de Saint-Nizier à La Mure. Nous ne nous rendons pas compte du motif de ce changement, car la commune de Saint-Nizier est plus populeuse et plus cen- trale que celle de La Mt?re. Nous avons dit précédem- ment que ce canton avait été agrandi en 1844, parla création de la commune de Meaux, de tout le territoire - qu'avait perdu le canton de Thisy. Aug. BERNARD. [A continuer).