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L'ES BONS D'AUTEURS. * 2,<'J Les amis auxquels les auteurs dédient leurs livres de- vraient avoir la déliealesse d'en déchirer la dédicace lorsqu'ils les vendent à l'épicier du coin. Et surtout lorsque cette dédicace est accompagnée de vers badins dans le genre de ceux que nous venons de citer et qui compromettent furieusement la gravité de l'écrivain. Car, franchement, si M. Louis Jonrdan pense que sa bro- chure Des intérêts de la France en Egypte ne pouvait rendre que le service poétiquement indiqué à son ami Desnoyer, il était inutile de l'écrire : on se serait très-cer- tainement passé du conseil. F. LINOSSIER. »