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!>6Û LE MAIIÉC1ÃAL Ã>Ë CASTELLANE. A droite cl à gauche deux marbres noirs rappellent les litres du maréchal comte de Castellane el la date de la fon- dation de la chapelle. Sur le mur qui fait face à l'entrée, les armes des Castellane et les nombreuses décorations que le ma- réchal avait l'habitude de porter, au-dessous deux couronnes funéraires soutenues par des écussons aux armes de l'Armée et de la ville de Lyon portant les inscriptions suivantes : Au, maréchal de Castellane l'armée de Lyon; cl Au maréchal de Castellane la ville de Lyon. Enfin, un espace demi-circulaire dans lequel fst placé l'autel qui est protégé par une voûte d'inspiration ogivale et dont l'ornementation est formée d'un grand nombre de caissons représentant des sujets emblématiques empruntés aux divers corps de l'armée : Etat-major, Artillerie, Génie, Infanterie, Cavalerie, Intendance, etc., etc. Au-dessous de la voûte se trouve une frise supportée par une série d'arcs ogivaux entre lesquels on a sculpté des butons de maréchal entourés de la devise du marérhalat : Tcrror bclli, decus pacis et des épées aUcrnalivemsnl droites ou renversées. Ces sculptures, dont f exécution est très-remarquable, ont été faites par un caporal du Génie et par quelques soldats du camp de Salhonay. L'ornementation est complétée par des plaques en marbre •noir, sur lesquelles est gravé le bref de Sa Sainteté, qui accorde des indulgences spéciales a la chapelle de Sair.t-Bo- niface. Au-dessus de l'autel sont écrites les paroles suivantes extraites du testament du maréchal : « Je désire être enterré dans la chapelle de Sainl-Bonifaee, construite par les soldats du camp de Salhonay. La pensée que mon corps reposera dans ce tombeau, l'Å“uvre des soldats, flioi soldat dans l'âme, et que mes cendres seront déposées