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                           HISTOIRE.                        228

et paroisse de Belleville, et des paroisses de Saint-Geor-
ges-de-Reneins, Charentay, Saint-Lager, Cercié, Villié,
Lancié, Corceîles, Draeé, Saint-Jean-d'Àrdières et Ta-
ponas;
   3° Que le canton dont Villié était le chef-lieu soit
transféré à Julie, qui en sera chef-lieu, et qu'il com-
prenne les paroisses de Julie, Juliénas, Chesnas, Fleurie,
Chirouble, Emeringes, Vaurenard , Saint-Jacques-des-
Arrêts et Genves ;
   4° Que la paroisse de Vaurenard soit par ce moyen
distraite du canton de Beaujeu, et qu'aux paroisses qui
composent ce canton soient ajoutées celles d'Odenas,
Saint-Chamant (1) et Trades ;
   5° Que le canton de Monsol demeure supprimé ;
   6° Que le chef-lieu du canton de Saint-Bonnet-des-
Bruyères soit transféré à Saint-Igny-de-Vair. -
   De toutes ces propositions, dont il n'est pas facile de
deviner l'utilité, une seule fut agréée, c'est la dernière,
mais sans aucune modification de territoire, et encore
pas définitivement; car on voit plus tard reparaître Saint-
Bonnet-des-Bruyères comme chef-lieu de son canton.
   Le conseil général ne fut guère plus heureux dans la
constitution du district de la ville de Lyon, qu'il termina
par délibération du 15 décembre 1791, car les trois ou
quatre paroisses qu'il avait cru devoir joindre à la ville
refusaient de se soumettre à cette décision. La Guillo-
tière prétendait toujours ressortir au Dauphiné, Vaise
demandait à former une commune distincte, et protesta
contre sa réunion le 26 août 1792.
  (1) C'est sans doute Saiut-Mamert, près de Trades, car nous ne
connaissons point de localité portant le nom de Saint-Chamant.
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