Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         HISTOIRE.                     21!)

   Vers la Sn du mois de mai, des commissaires nommés
de part et d'autre visitèrent ensemble les confins nord
du Beaujolais, puis se réunirent à la Maison-Blanche, sur
la route de Mâcon, et décidèrent d'un commun accord
que les paroisses de Germolles et de Saint-Pierre-Ie-
Vieux, ainsi que la communauté de la Chaise et Bussy,
qui avaient jusque là fait partie du déparlement de
Rhône-et-Loire, seraienl dorénavant comprises dans
celui de Saône-et-Loire.
   Malheureusement les commissaires pour le premier
de ces départements ne songèrent pas alors à faire ré-
gler à l'avantage de leur pays une autre affaire en litige
qu'il eût été très-facile de terminer, grâce à la cession
qu'ils venaient de faire non-seulement du côté de Ger-
molles, mais encore du côté de Lancié et de Romanèche,
où le Beaujolais possédait quelques parcelles qui furent
abandonnées au département de Saône-et-Loire.
   Voici ce dont il s'agit : On a vu précédemment que les
commissaires du Lyonnais, Forez et Beaujolais avaient
cédé Vivans et Arçon au Maçonnais. Plus tard ces
localités furent rattachées au département de Rhône-et-
Loire en vertu d'une décision provisoire du comité de
constitution prise en conformité des vœux deshabilanîs
des lieux objets du litige. En effet, ces habitants ne con-
nurent pas plutôt la décision qui les séparait du Lyon-
nais , qu'ils protestèrent contre cette séparation , et
demandèrent leur réunion, ceuxde Vivans, par une déli-
bération du 2 février 1790, ceux d'Arçon par une autre
du 25 mars, et enfin les deux communautés réunies réi-
térèrent leur demande dans un acte du 25 avril.
   Les choses en étaient restées là, lorsque parut, le 28