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24i LE ROI DES CHEVRIÈRES. Groizier, envoya de suite une force capable de dissiper le rassemblement. Elle était composée d'un détachement de la 105e demi-brigade, commandé par le sergent Elie, d'un dé- tachement du 9e hussards, commandé par le sieur Fauchiron, de quelques gardes nationaux de Feurs, commandés par le sieur Paire, lieutenant, de ceux de Chazelles, commandés par le sieur Berou et de plusieurs brigades des gendarmes de l'arrondissement. Toute cette force armée était sous les or- dres du sieur Florainville , commandant le 24e escadron de gendarmerie de la Loire. Sa marche sur Chevrières ne fut pas tellement secrète qu'elle ne fût connue par les ôclaireurs de Groizier, et le rassemblement s'était dissipé avant que les hussards, qui accouraient au galop de leurs chevaux, aient pu cerner le bois de Messilieux ; toutefois, plusieurs coups de leu furent tirés en fuyant, le gendarme Gros fut tué et le com- mandant Florainville blessé ; Croizier et un des chefs secrets de l'insurrection, le fils aîné du conseiller de Lesgallerie , avaient été vus fuyant vers Montuclas ; le gendarme Paire à la tête de quelques hussards cerna cette maison, mais il arri- vait trop lard et ne put faire d'autre capfure que celle d'un chapeau à gance etcoquarde blanche, houpe et boutons a"ar- gent, oublié par un des chefs. A défaut des chefs du rassem- blement de Messilieu , les hussards arrêtèrent Madame Go- nin, propriétaire de Montuclas et sœur de M. de Lesgallerie, et 14 autres habitants des environs, sous l'accusation d'avoir relire chez eux les brigands et de leur avoir fourni la subsis- tance. Parmi ces derniers on remarque Jean-François Groi- zier, frère du chef des partisans, le curé Jacquemont et le sieur Bergasse de Lyon. Après l'arrestaticn de Mme Gonin, douze hussards s'établi- rent à discrétion à Montuclas pour exercer, disaient-ils, une surveillance plus active sur les bugands cachés dans les en- trons. On comprendra facilement le pillage qui dut avoir