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                             UNE


  FABRIQUE DE FAÃENCE A LYON

                SOUS LE RÈGNE DE HENRI lï.




   Depuis quelques années, la curiosité s'est portée vers l?art
céramique. Nos vieilles faïences françaises, longtemps dé-
daignées, ont repris faveur. Elles occupent le premier rang
des vitrines; elles ont reirouvé leur place sur le dressoir de
chône. Dans ce vif engouement, il y a plus qu'un caprice de
la mode, que la fantaisie du moment. La faïence de Ilouen,
dégagée de toute imitation étrangère, ne relevant que d'elle-
même, méritait à elle seule ce retour de fortune. Avec une
(erre. lourde et l'emploi habilement combiné de quelques
couleurs, elle est arrivée comme décor aux plus heureux
effets. Quoi do plus doux à l'œil que ce coloris d'un bleu vif
et Ion ce? de plus élégamment aristocratique que ces grands
plais armoriés? do plus habile comme disposition de dessin
que ces légères arabesques, ces sytmériques enroulements
qui courent le long des bordures, rayonnent au centre et
s'enchevêtrent harmonieusement sans jamais se confondre (1)?


  (1) « La faïence de Rouen se prêtait à tout. La dernière ex-