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                          HISTOIRE.                      521

 Cette dernière, qui comptait près de 1,000 habitants, de-
 mandait instamment la réunion. Pouilly s'y opposait
 sans pouvoir donner une autre raison que son désir de
 vivre indépendante; elle ne parut pas suffisante, et un
 décret du 16 juillet 1810 ordonna la réunion pure et
simple de Pouilly-le-Châtel à Denicé. Ce fut un coup de
grâce dont Pouilly ne put se relever. C'est à peine si
 on peut voir aujourd'hui, sur la carte, cette localité qui
 a joué jadis un rôle important.
    Laubépin avait 300 habitants et un revenu de 90
 francs, formé à l'aide des centimes imposés additionnel-
 lement ; c'était assez pour pouvoir vivre, si la situation
 étrange de cette commune ne lui avait pas nui. Mais
elle se trouvait placée au centre de celle de La Rajasse,
dont elle dépendait d'ailleurs pour le spirituel. Sur l'avis
du cadastre, qui était chargé de signaler toutes les en-
claves, pour qu'on piit les faire disparaître, le préfet
proposa la réunion de ces deux communes. Laubépin
essaya de lutter contre le courant qui l'emportait; mais
ce fut en vain. Le conseil municipal de cette commune
demandait qu'on lui adjoignît les hameaux de Saint-
Pierre, du Petit-Machizaud, de La Jasserandière, du
Mazel, des Hugneaux, faisant partie de la commune de
La Rajasse, ce qui lui aurait alors donné un territoire in-
dépendant ; mais le rapport du directeur des contribu-
tions, en date du 20 avril 1813, acheva de ruiner ses
espérances, en constatant que l'étendue de Laubépin
n'était que de 24g hectares. Un décret du 5 février 1814
ordonna la réunion pure et simple de cette commune à
celle de La Rajasse. Dans sa pétition, le conseil muni-
cipal de Laubépin avançait un fait qui aurait pour nous