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                          HISTOIRE.                      413

velles divisions territoriales, l'étendue de l'ancien dio-
cèse de Lyon. Ce qu'il y a de singulier, c'est que c'est
précisément sous le rapport ecclésiastique seul que le
département de FAin ne ressort pas à Lyon, et ce fait
est d'autant plus étrange qu'il impose à la circonscrip-
tion archiépiscopale une forme tout à fait défectueuse.
Ainsi cette circonscription s'étend sur les départements
du Jura et de la Haute-Saône, qui sont situés fort loin
sur la rive gauche de la Saône, tandis que le territoire
placé à une lieue de Lyon sur le même côté de la rivière,
ressort à l'archevêché de Besançon, quoique ayant fait
partie jadis du diocèse même de Lyon. Ce fait tient à ce
que le chef-lieu épiscopal du département de l'Ain est
Belley, dont l'évoque était autrefois suffragant de Be-
sançon. Le respect pour les mots a été plus puissant que
le bon sens. Toutefois il est juste de dire que cette faute
n'avait pas été commise parle concordat de 1801 ; plus
réellement fidèle à la tradition, il avait placé le dépar-
tement de l'Ain dans la juridiction métropolitaine de
l'archevêque de Lyon.
   Il existe encore une foule d'autres circonscriptions
territoriales relatives aux différentes branches du service
administratif, mais il est inutile d'en parler ici, car elles
sont toutes basées sur les divisions départementales.
Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'en général lorsqu'il y
a des établissements secondaires, Lyon, la seconde ville
du royaume, en reçoit un, dont ressort invariablement
le département de la Loire.
                                      Aug.   BERNARD.


         (A continuer}.