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LES JEUNES GENS DE L'HOTEL DÛ PORCELET Voici un article, ouvrage de plusieurs , et qui n'en sera ni moins piquant ni moins curieux. Un érudit de Montpellier nous a fourni le principal, et deux de nos collaborateurs ont bien voulu l'annoter, tout en nous priant de respecter leur modestie en leur laissant l'incognito. A. V. Montpellier 4 Mars 1865. A Monsieur le Directeur de la Revue du Lyonnais. MONSIEUR, Si d'aventure le fond de la note qui accompagne ma lettre est inédit et qu'il vous semble de nature a intéresser les nom- breux lecteurs de votre Revue , veuillez bien lui accorder l'excellent accueil que vous avez fait l'an dernier 5 une note relative à des imprimeurs lyonnais du XVI siècle(1). Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de ma considéra- lion très-distinguée. A. FOUKTIER. Payeur du trésor dans l'Hérault. (1) L'histoire n'est point inédite, elle se trouve dans les Notes et docu- mentsdeM. Péricaud, dans Paradin, Histoire de Lyon p. 309 qui donneleur épitapheen quatre vers ;—dans les Mélanges de M. BreghotduLut 1829- 31-. p.—189 et probablement dans d'autres historiens que je n'ai pas le loi- sir de comparer. L'hôtel du Porc sellé était dans la rue de Flandres ; les vers sont de Barthélémy Aneau et imprimés dans ses œuvres et dans l'Histoire généa- logique déjà maison de Bouton, par Pierre Palliot, Paris,1671, in-fol. p. 326. Il serait possible que la maison du Porc sellé ou du Porcellet fût un jeu de paume ; il y en avait un en cet' endroit derrière une magnifique maison démolie il y a deux ou trois ans en face du Pont de la Feuillce ; les trois gentilshommes étaient Jacques Boulon de Saint-Bury seigneur de Corbcrou, Claude 4e Beaufl'rcmout baron de Seneccy et Philibert de Scrcy. M. 23