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258                       co>;couus uii POKSIK.
          De l'Europe à l'Afrique clic parle cl répond.
          Lorsque sur le fourneau la chaudière bouillonne
          Et comprime on ses flanc-; l'onde qu'elle emprisonne,
          La vapeur indomptée assiège ces remparts ;
          Puis, déchirant le for en celais de milraille,
               Renverse machine el muvaille
          Et lance au loin débris, cendre et membres épars.


          Mais, qu'on soumette au frein sa fougue meurtrière,
          Elle obéit à l'homme, et, magique ouvrière,
          Sait d'un labeur servile affranchir loul métier,
          Tisse, forge, moissonne,., el soudain gronde, fume,
               Rase la terre, fend l'écume,
          Char ou vaisseau qui porte un peuple tout entier.


          Ainsi, lorsque la force orgueilleuse et sauvage
          Asservit l'univers, qu'elle écrase et ravage
          Sous les noms triomphants de rois et d'empereurs,
          Le monstre, las enfin du carnage qu'il sème,
               Tourne ses dénis contre lui-même,
          El tombe consumé par ses propres fureurs.


          Mais, lorsque la puissance a pris le droit pour guide,
      «   Et qu'ils s'arment unis du glaive et de l'égide,
          Tous les sceptres contre eux ont en vain conjuré ;
          Comme aux rayons du jour, à leurs coups rien n'échappe ;
               L'un marque le but, l'autre frappe. :
           Les despotes ont fui, le monde est rassuré.


          Tels les Alpes ont vu les guerriers de la France,
          El l'écho, sous leurs pas, tressaillant d'espérance,
          Chaulait : Croisés de Dieu, fléau des oppresseurs,
          Salul ! gloire aux héros que la Justice inspire !
               Aux batailles du vieil Empire
          La Victoire en vos bras va donner d'autres sœurs.


  Très-bien ! ce début, où nous négligeons les critiques de
détail, a de la solennité et de l'élévation. C'est déjà un arc