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                   BfOGRAPHIE Diî LOYS PAPON,                           417

que, M. Francisque Michel a décrit longuement ce manuscrit (1).
  Après la mort de Henri III, Loys Papou composa un petit
poème intitule La Constance. M. Ycmeniz l'a fait imprimer dans
le Supplément aux Œuvres de Loys Papou (in-8, Lyon,                   18G0,
imprimerie de Louis Perrin).
  Voici l'historique et la description que donne de ce manuscrit
M. Paulin Paris, conservateur de la Bibliothèque nationale :
« J'ai quelque confusion (écrit-il à M. Ycmeniz, le 12 août 1859)
à vous annoncer une petite découverte que j'aurais été heureux
de faire plus tôt et qui vous eût été plus agréable. C'est un nou-
veau poème de votre cher protégé, Loys Papon, pour lequel vous


est de Ferrare par concession du roi Charles VII à Nicolas de Ferrare (on
trouve quelquefois cette bordure danchc'e d'argent et de gueules, et sur le
dessin la danchure est assez mal figurée) : Au 2 du coupé plein de France.
   Ce deuxième quartier du parti est l'c'cusson de Ferrare. pour Anne d'Esté,
mère de Charles de Lorraine.
   L'éeu entouré du collier de Saint-Michel est timbré d'une couronne du-
cale ou plutôt de marquis, car les deux ornements qui séparent les feuilles
d'ache du milieu et des angles ressemblent plutôt à des groupes de trois
perles qu'à des fleurons.
   Ces deux écussons , de Lorraine et de Ferrare, ont été réunis par un
parti, probablement pour éviter une trop grande abondance de figures dans
un petit espace ; car on les trouve ordinairement écartclés, notamment
dans le Théâtre d'honneur d'André Favyn, page 698. Ces deux modes de
réunion sont, du reste, également admis dans l'art héraldique ; dans cet
auteur et dans d'autres, le quartier de Ferrare est aussi placé avant celui
d'Esté.
   La note de M. Francisque Michel est fautive en ce qu'il prend les armes
d'Anjou pour celles de Bourgogne.
                                           MOREl DE VOLEISE.

   (1) La Bibliothèque de la ville de Monlbrison en possède une belle co-
pie, dont tes figures sont peintes sur vélin. Elle doit ce précieux volume à
la munificence de M. le comte de Persigny lorsqu'il était ambassadeur de
France à Londres. M. de Saint-Pulgcnt, ancien maire de la ville, et M. Ber-
nard aîné, son bibliothécaire, ont bien voulu nous, le confier pendant
plusieurs mois pour en prendre copie et en faire dessiner les miniatures ;
nous les prions d'agréer l'un et l'autre tous nos remerciements.
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