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HOTEL-DE-VILLE DE LYON. 183 Nous avons dit plus haut qu'en général les escaliers de l'IIÔtel-de-Ville n'avaient pas été calculés d'une manière commode et étaient loin de répondre aux né- cessités de confortable qu'on est en droit de demander à un édifice ayant une destination aussi importante ; mais les escaliers qui sont placés dans les pavillons du centre, aboutissant à l'hémicycle , étaient aussi incommodes, défectueux qu'altérés par le temps et d'autres causes plus funestes encore. Quelques escaliers d'anciennes maisons de Lyon pré- sentent encore des dispositions analogues à celles de ces derniers ; leur palier sert à plus d'un usage ; et il eût été impossible de conserver au centre des apparte- ments de réception ce qui doit être reculé aux extrê- mes limites des recoins les plus retirés. Nous n'avons donc pas hésité à en proposer la dé- molition complète et la reconstruction sur de nou- velles bases qui puissent répondre à leur nouvelle destination. Il nous reste, en finissant, à faire connaître le mon- tant de la dépense de l'ensemble des travaux exécutés et des restaurations entreprises et exécutées du 9 fé- vrier 1857 au 8 août 1858. Les travaux extérieurs, com- prenant le rétablissement des toitures à grand comble dans toute l'étendue des ailes, ont coûté 621,000 00 Ceux exécutés à l'intérieur, tant pour l'installation des bureaux, des logements et des appartements neufs destinés à l'Empereur et au chef de l'Administra- tion lyonnaise, ont occasionné une dé- pense de 718,202 76 L'ensemble de la dépense (1) a été de 1,339,202 76 (1) Indépendamment de l'habile artiste M. Dcnuellc et du cons-