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2H BIBLIOGHAPIUE.
maine est impossible comme justice, alors même qu'elle est
cruelle comme fait. »
XXXII. Essai de retour. — XXXIII. Paroles des bouches fer-
mées. — « Toutes les heures blessent, la dernière lue. »
« Le colysce tombe en ruines, et le pied nu d'un bouvier
s'essuie aux touffes d'herbes, après qu'il a marché sur la cendre
d'un César. »
XXXIV. Salle de danse. — XXXV. Culte des morts. — « Dans
l'industrielle Amérique, l'individu n'est qu'un chiffre, le défunt
qu'une non-valeur. »
« Mieux vaut un long chemin de fer qu'une haute pyramide. »
« Une larme dans le cœur, une pensée dans le souvenir, c'est
assez pour honorer les morts. Immortelles, cyprès ou statues,
c'est trop. »
« Comme l'arc-cn-ciel, se peint l'arche merveilleuse de nos
sentiments de foi, d'espérance et d'amour ; et c'est du cœur que
se projette chacun des rayons aux trois couleurs reflétés en nos
larmes. »
XXXVI. Surgite. — « L'athée met en avant la négation de
lui-même plutôt que celle de Dieu. Le mortel qui doute de son
immortalité, fait croire à sa mort morale. »
« Celui qui a dit à la sixième époque de son œuvre : Ceci est
bon, a dit par là même : ceci est éternel. »
« Le monde dit matériel a partage notre fortune , il partici-
pera à notre résurrection. Le mauvais riche ressusciterait, et non
pas le bon chien qui léchait les plaies de Lazarre ? Le Pharisien
qui passe indifférent, et non pas le cheval qui s'arrête devant le
Samaritain étendu au travers la roule? »
XXXVII. La fdeuse. — « La parque des temps chrétiens file
la vie humaine sur la roue du destin : mais jamais elle n'en coupe
la.fil, et à mesure qu'il lui arrive, elle en agrandit son tissu. »
XXXVIIL Rassurez-vous. — « L'homme ne saura jamais ce