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HÔTEL-DE-V1LLE DE LYON. i 85
un honneur pour notre ville, sont appelés à donner
un nouveau lustre à l'ensemble des décorations, en
le complétant par des peintures historiques. Ainsi, la
tradition des Å“uvres d'art que Blanchet et Pauthot
ont si bien commencée ne restera pas interrompue et
montrera qu'à une époque qu'on dit infatuée de mer-
cantilisme, et d'idées positives, le culte des plus nobles
aspirations de l'âme n'est rien moins qu'étouffé et
brille toujours dans notre cité du plus bel éclat.
Nul ne fait plus pour cela que l'Académie de Lyon,
et nous ne saurions mieux terminer ce travail, pour
intéresser le plus complètement possible notre Compa-
gnie à une étude que nous désirons mettre entièrement
sous son patronage, que de lui rappeler qu'établie
par lettres-patentes de Louis XIV", en l'année 1721,
l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de Lyon
a reçu pendant plusieurs années l'hospitalité dans le
monument dont nous venons de l'entretenir,jet que par-
mi tous ses autres mérites, ce dernierja encore celui
de luiiavoir servi de berceau.
T. DE s JARDIN s.
et Picot, de Paris. Nous avons toujours regretté que le petit nombre
de cadres à remplir ne nous permît pas de faire appel à plus d'un
talent dont notre ville s'honore, en dehors des artistes dont nous
citons les noms.