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478 CHRONIQ.UK DE MAI 1901 * ** Enfin, quelques notes à glaner à travers nos théâtres. Le I er février, M. Coquelin cadet et Mlle Esquilar viennent nous donner, aux Célestins, Le Gendre de M. Poi- rier, la vieille et toujours jeune comédie d'Emile Augier et de Jules Sandeau. Le 9, à la Scala, excellente soirée avec Petit Lciilou et Œdipe voit. Le 10, aux Célestins, première de Petits Chagrins, comédie de Maurice Vaucaire. Le 14, grand succès pour Sarah Bernhardt et pour Coquelin aîné, avec Y Aiglon au Grand-Théâtre; salle archi- comble avec des toilettes printanières rassemblées à l'occa- sion de la journée fashionable du Grand-Camp. Le 17, la Philharmonique de Berlin est acclamée au Casino. Le 20, première de La Poupée aux Célestins. Signalons enfin l'amusante soirée du Guignol classique offerte, le 9 mai, par l'Union des Femmes de France. Ne vous semble-t-il pas que, malgré ces chaleurs torrides, nos théâtres ont encore fourni une belle carrière ? Pierre VIRÉS.