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          PENDANT LA PÉRIODE REVOLUTIONNAIRE               4II

de Lyon, et requis que cette pièce authentique soit déposée
dans les archives de la Compagnie. Ce qui fut fait. Le
même de la Tourrettc, dans la séance du 5 mai, offrit à
l'Académie de la part de Riboud, associé, procureur du Roi
et secrétaire perpétuel de la Société d'émulation de Bourg-
en-Bresse, un discours imprimé, que ce dernier avait pro-
noncé à l'ouverture de l'Assemblée générale des trois ordres,
tenue à Bourg, le 23 mars 1789, sur « la nécessité de l'union
réciproque entre les trois ordres et le gouvernement ».
Riboud fut d'ailleurs nommé l'année suivante député de
l'Ain à l'Assemblée législative.
   Ce fut le 30 juin que de Landine envoya de Paris les
premiers fascicules du travail qu'il devait rédiger sur les
Etats généraux, sous le titre de Mémorial historique. Il y
joignit une petite feuille intitulée : « Arrêté de constitution
de l'Assemblée nationale du 15 juin 1789. » Cet arrêté
était le signal de la victoire définitive du Tiers-état sur les
ordres privilégiés. La réunion de la majorité du Clergé au
Tiers-état, le serment du jeu de paume, la réponse si fièrede
Mirabeau au marquis de Brézé, grand maître des cérémonies,
et la réunion finale des trois ordres sous le nom de Consti-
tuante, achevèrent la Révolution dans l'espace de quinze
jours.
  Pendant ce temps, le secrétaire en fonctions, de Bory,
annonçait à l'Académie que le Consulat lui avait député le
peintre de la ville nommé Coggel (qui fut plus tard
membre de l'Académie), pour le prier de demander à la
Compagnie, selon l'habitude, l'inscription qu'elle est en
droit de donner pour le feu d'artifice de la Saint-Jean. Il
requit en conséquence l'Académie de procéder à la nomi-
nation des commissaires qui seraient chargés de s'en occu-
per : la matière mise en délibération, on observa que dans