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386 SOCIÉTÉS SAVANTKS
Séance du 12 février IIJOI . —Présidence de M. Beaune. — M . le
Président fait connaître que M. le baron Maupetit offre de faire hom-
mage à l'Académie du portrait de l'un de ses anciens membres,
M. Jules Ward. Ce don est accepté avec reconnaissance. — L'Acadé-
mie décide qu'une reproduction du portrait de M. Ollier, faisant partie
de son album, et photographié par Bellingard, sera placée en tète du
second volume du deuxième Centenaire de la Compagnie — M. Cail-
lemer place sous les yeux de l'Académie, un missel manuscrit du
xiv c siècle, à l'usage des Frères Mineurs, et qui paraît avoir appartenu
au Cardinal de Bourbon, dont il porte les armes. Il y a à remarquer
aussi que sur la garde de ce manuscrit figurent plusieurs mentions de
naissance et de décès de divers membres de la famille de Chantelot, Ã
laquelle appartenait notamment Gilbert de Chantelot, sénéchal de Lyon
et gardien du château dePierre-Scize, au commencement du xvr= siècle.
— M. Morin-Pons fait observer que ce manuscrit doit être le même
que celui qui fut signalé déjà à l'attention de l'Académie, dans la séance
du 17 mars 1891, par M. l'abbé Chevalier, qui fit remarquer que les
armes du Cardinal de Bourbon avaient été ajoutées postérieurement Ã
la confection du manuscrit. Ce fait paraît exact; néanmoins, M. Morin-
Pons croit que ces armes sont bien authentiques, sans pouvoir préciser
à quelle époque elles ont pu être ajoutées. — M. l'abbé Devaux ajoute
que les manuscrits de cette époque sont assez rares. Mais en ce qui
concerne les différences de liturgie que peut présenter celui qui est placé
sous les yeux de l'Académie, elles ne concernent que les fêtes patro-
nales.
Séance publique du 26 février iç/01. —Présidence de M. Beaune. —
M. le Président présente un rapport sur les travaux de l'Académie pen-
dant l'année 1900. — M . Dubreuil donne lecture de son discours de
• réception : La noblesse des avocats et des médecins sous l'ancien régime.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQ.UH. — Séance du
16 janvier îyoï. — Présidence de M. Desvernay.— Lecture est donnée
d'une lettre de M. Beyssac, annonçant le décès du P. Léonce Brosse,
dominicain, né à Lyon, et rappelant les liens qui le rattachaient à la