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320              CHRONIQUE DE MARS         I9OI

toute la vivacité de la jeunesse, répond en termes émus et
vibrants aux affectueux témoignages de ses collègues. Cette
réunion empreinte de la plus grande cordialité et qui a
conservé tout le charme, toute la simplicité d'une fête de
famille, a laissé le plus agréable souvenir à tous ceux qui
y ont pris part.
   Le 19 mars, paraît en librairie un petit volume de poésies,
Attentes, d'un jeune poète, Isaac Cottin, mort à la fleur de
l'âge, poésies pieusement recueillies par son père. (Lemerre,
éditeur). A noter encore : la suite très intéressante des fascicu-
les du Dictionnaire illustré des commîmes du déparlement du
Rhône, de MM. de Rolland et Clouzet.
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   Le 6 mars, les Célestins nous offrent la première du
Coup de Fouet, pièce d'Hennequin et Duval, d'un comique
de bon aloi et interprétée avec infiniment d'entrain, de drô-
lerie et de verve bouffonne. Au Grand-Théâtre, le 14,
reprise du Roi d'Y s, avec Mme Deschamps-Jehin. A la Scala,
le même jour, reprise du Panache, l'exquise comédie de
Gondinet, qui retrouve son succès d'antan, quand elle
attirait tout Lyon aux Variétés, si malencontreusement
remplacées par la Bourse du travail.
   Le 19, au Grand-Théâtre, vraie « première » de Prin-
cesse d'Auberge, opéra flamand, que Paris ne connaît pas
encore et où Scaramberg se taille, avec Mme Lafargue, un
succès bien mérité. Le 20, gala de l'Ecole de La Salle, avec
la Comédie Française, qui interprète la Fille de Roland.
Enfin, le 26, première de M'Amour à la Scala, comédie qui
est applaudie avec raison. Ici peut s'arrêter la chronique du
mois de mars. Elle était aussi intéressante à noter que ses
devancières.                           Pierre VIRF.S.

                                   Le Gérant : P. BERTHET.
  Imp. Mougin-Rusand, Waltener & C ; s sucâ„¢, rue Stella, 3, Lyon.