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       LA VIK IH' LES TRAVAUX DK M. L'ASBÉ GUINAND        263

Verrières et d'Alix de 1827 à 1836, ses études théologiques,
aux Chartreux de Lyon, de 1836 à 1840.
   Ordonné prêtre le 18 décembre 1840 et ayant, peu après,
conquis le grade de docteur en théologie, il fut appelé aux
fonctions de professeur de philosophie à l'Institution de
Saint-Alban dirigée par réminent abbé Lassalle.
   En 1855, cet établissement d'instruction secondaire, dans
lequel plusieurs générations d'hommes distingués ont fait
leurs études, céda ses vastes bâtiments à l'hospice des jeunes
garçons infirmes ou incurables de Saint-Alban, œuvre
lyonnaise bien connue.
   L'abbé Guinand, pendant son enseignement philoso-
phique de quinze années dans l'Institution Lassalle, avait
montré une érudition si profonde, si variée et une telle
aptitude à éclairer les esprits, à élever les âmes, qu'il fut
jugé digne d'entrer à la Faculté de théologie, dépendant
alors de l'Etat, et où il succéda dans la chaire d'hébreu à
M. l'abbé Plantier, nommé évoque de Nîmes (1856).
   M. l'abbé Guinand ne pouvait que se montrer a la hau-
teur de son devancier et, sur le vote de ses collègues, il fut
nommé doyen.
   En 1881, les Facultés de théologie catholiques de France
ayant été invitées par le Ministre de l'Instruction publique,
M. Jules Ferry, en vertu de la loi du 27 février 1880, et du
décret du 16 mars 1880 à élire un de leurs membres
comme délégué au Conseil supérieur de l'instruction
publique, M. Guinand, doyen de la Faculté de Lyon, fut
appelé à ces fonctions par les suffrages de ses collègues
des Facultés de Paris, Lyon, Bordeaux, Aix, Rouen
(29 avril 1881).
   Il siégea au Conseil supérieur jusqu'en 1885, époque où
les Facultés de théologie universitaires furent supprimées.