Revue du Lyonnais » série 5 - n°31 ( 1901 ) » pp.238

238            CHRONIQUE DE FÉVRIER       I9OI


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   Avec MM. Isaac et Faurax, nous revenons à Lyon, et
nous tombons en pleine économie sociale, dans THistoire du
travail à Lyon, étude très documentée, d'une haute philo-
sophie et de profond enseignement.
   Citons aussi la remarquable étude de M. Victor Maguin,
appréciateur au Mont-de-Piétc de Lyon, sur le Moyen de
distinguer le diamant du simili-diamant, Å“uvre technique
qui intéresse le grand commerce de la bijouterie et de
l'horlogerie.
   Il est un autre ouvrage, spécial aussi dans son genre, que
nous signalons. C'est la Notice sur la Société de tir de l'armée
territoriale de Lyon, Å“uvre de patriotes et de praticiens, qui
a valu à la Société la médaille d'or de l'Exposition de 1900.
   Dans le même ordre d'idées, saluons le premier numéro,
de la Revue du Cercle militaire des officiers de réserve et de
l'armée territoriale de Lyon. Elle se présente à nous sous la
direction de notre érudit compatriote, M. le capitaine Per-
reau, ancien professeur d'art et histoire militaires à l'Ecole
de Saint-Cyr, conférencier à l'Université de Lyon.
   De M. Claudius Savoye, l'érudit archéologue et le dévoué
instituteur, à qui nous devons déjà l'excellente étude du
Beaujolais préhistorique, une nouvelle plaquette, L'Eminence
de Boistray et son importance dans F antiquité.
   11 ne faut pas oublier que de Sainl-Côme, près Châlon,
jusqu'à Saint-Germain-au-Mont-d'Or, la rive droite de la
Saône présente une terrasse qui servit dans les temps les
plus reculés de refuges aux populations contre les crues de
la rivière. La Saône était le grand chemin de la plupart des
invasions. Sans parler des exodes antérieures à la conquête
romaine, sur lesquelles nous sommes encore trop peu docu-