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        Chronique de février 1901

SOMMAIRK. — La neige. — Le demi-sou. — Les nouveaux timbres-
  postes. — Crimes et faits divers. — Le vol du Palais Saint-Pierre,
  — Valentin, « l'homme à la poupée ».— M. Charles Stuart-Merritt.
  — La Société de Tir Territoriale de Lyon. — L'éminencede Boistrav.
  — La première de Siegfried. — A travers nos théâtres.


            E mois de février fait son ouverture sous la neige.
             Après des journées printanières, en janvier, voici
             les frimas et la neige. Aurions-nous, comme le
dit le proverbe, « Pâques aux tisons », après avoir joui de
« Noël aux buissons » ? Car, nous aurons à constater que
le thermomètre descendra, en février, au-dessous de — 12°.
    Ah ! si ce froid tuait au moins tous les microbes, comme
il tue les vers blancs dans les champs, le microbe du crime
et le microbe du scandale; nous en serions peut-être moins
infestés et nous ne verrions pas la chronique se repaître
pendant tout le mois d'assassinats et de potins, pour se ter-
miner par une arrestation sensationnelle.
    On potine du reste sur tout: sur le demi-sou dont on va
nous doter, dit-on, la petite épargne du pauvre ménage ; sur
le timbre-poste caméléon, dernière création de M. Mou-
geot ; caméléon, en effet, ce timbre qui passe par toutes les