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Deux Sonnets sur Lyon (0 Voicy Lyon, où cent peuples divers De tout pays, estonne\ de ta gloire, Acourent voir non la Court, ou la Foire : Mais ta beauté, célèbre par mes vers. Tant de marchand^, ni tant d'estaus oavers, Si bravement n'illustrent sa mémoire, Qu: ta présence, el ta grandeur notoire ; Qui la préfère à Londres, et Anvers. Un seul Paris, digne de la demeure, Hait ia ces murs : où pour toy je demeure Sans cœur, sans voix, sans haleine, et sans pous. Las ! si ta veus un bel exemple prendre, Voy connue aumoins la Saône se va rendre Es bras du Rhône, el le fait son Espous ! Premières œuvres françoyses de Iean de LA IESSF.E (Anvers, 1583), p. 833. Premier livre de Marguerite. — Bibl. delà Ville de Lyon, 317061. (1) En nous envoyant ces deux sonnets, retrouvés depuis la publica- tion du mois passé, notre aimable collaborateur ajoute : « 11 n'est peut- être pas interdit de penser que d'autres sonnets, sur le même sujet, se retrouveront au cours de l'enquête entreprise sur le quatorzain par H. V. »