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NOTES ADDITIONNELLES SUR ANTOINE DU VERDIER Cette étude sur Claude du Verdier contient déjà des additions à ma notice : Le Bibliographe Antoine du Verdier. Mais j'use de l'occasion qui m'est offerte pour ajouter encore quelques renseignements relatifs à la vie et à l'œuvre littéraire d'Antoine. Le 16 avril 1587, par acte passé à Lyon devant Bégule, notaire royal, Claude d'Epinac, dame de Grezolles [sœur de l'archevêque Pierre d'Epinac], vend à Antoine du Verdier, contrôleur général des finances en la généralité du Lyonnais, la maison de Beauregard, montée du Gourguillon, pour le prix de 550 écus d'or, et de plus à la charge d'une pension affectée sur ladite maison (Arch. du Rhône, série E, titres de famille, au mot « Epinac »). — J'ai dit à tort, dans ma notice, que du Verdier avait acquis du prieur de Saint-Irénée la maison de Beauregard, bâtie par Guillaume du Choul. Mais l'acte constate qu'elle avait en effet appartenu « auparavant à feuz nobles Guillaume du Choul, baillif de Montaignes du Daulphiné, et François Laurencin. vivant prieur de S' Irigny ». Le 25 septembre 1591, nobles Antoine du Verdier, sieur de Valprivas, contrôleur général des finances à Lvon, vend à Claude Henrys, sieur de Beaulieu, un pré situé à Moingt, près Montbrison (Arch. de M. de Meaux, à la Diana, fonds Mois). Le 18 juillet 1600, le Consulat certifie que nobles Antoine et Claude du Verdier résident à présent à Lyon, y font acte de citoyens, et sont comme tels immatriculés aux registres de la ville (Péricaud, Notes et documents, à la date ci-dessus). Dans son Discorso sopia lostato délia magnijica Cilla de Liant, inséré à la fin de Le Historié délia Cilla di Fioren^a, par Jacques Nardi ('Lyon, Thibaud Ancelin, 1582, in-40), Giuntini fait un curieux éloge d'Antoine du Verdier « huomo molto dotto per quello che ha dimostrato nella N" 3. — Mars 1901. 14