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CHRONIQUE DE JANVIER I$>OI 155 ci sou miroir, Orion sauvé des eaux par un dauphin, une Bacchante, Orphée, Vénus à la colombe, Jeune- fille grecque à sa toilette, l'Aurore, Vénus cl l'Amour, Bacchus couronnant Ariane, etc. Dans un autre genre, une Déposition de Croix, un Calvaire, etc., puis des portraits. Président de la Société des Beaux-Arts pendant plusieurs années, J.-B. Poncet sut, par sa bienveillance, par la fran- chise et la droiture de ses relations, par son aimable cour' toisie, se faire estimer et aimer de tous. Sa bonté et son caractère de conciliation étaient devenus proverbiaux. Sa mort est un deuil profond pour l'Ecole lyonnaise. Le 10 janvier, s'éteint à Roanne, à l'âge de 71 ans, un vieil artiste, bien connu des Lyonnais, Alexandre Luigini. M. Luigini, ancien piston solo, puis directeur de la Fanfare Lyonnaise, avait dirigé pendant plusieurs années les fanfares de Tarare et de Roanne. Il appartenait à une famille d'artistes qui nous donna un chef d'orchestre du Grand-Théâtre, son frère, et un autre occupant plus tard le même emploi, avec le même talent, son neveu Alexandre Luigini, qui vient de recevoir la croix de la Légion d'honneur, comme premier chef d'orchestre de l'Opéra-Comique. D'Autun nous parvient, le 15 janvier, la nouvelle de la mort de M. Ballin, qui fut si connu dans le monde des sciences à Lyon. M. Ballin, ancien élève de l'Ecole fores- tière de Nancy, puis garde général et sous-inspecteur des forêts, avait, sur sa demande, pris sa retraite à Lyon. Il était à la fois docteur en médecine et licencié es sciences physiques et mathématiques. Le même jour meurt à Saint-Jean-le-Vieux, dans l'Ain, M. Alliod, conseiller à la Cour d'appel de Lyon, chevalier de la Légion d'honneur.