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I40                         BIBLIOGRAPHIE

          Et pour le cœur humain, c'est l'amour d'une Mère,
          Amour qui se répand sans donner la douleur,
          Dont on peut dire : Amour ! sans murmurer : Chimère !
                     Plus fort que le malheur.

          Oh! l'amour infini! C'est le coeur d'une femme,
          C'est le cœur maternel que tous nous connaissons,
          C'est le soleil que Dieu, Mère, a mis dans votre âme,
                      El que nous bénissons.


  Et, plus loin, dans Lecture de Roman, quelle malicieuse ironie :
                 Jeunes filles, c'est un mensonge
                 Que vous raconte ce roman,
                 L'amour ici-bas c'est un songe,
                 Oui chante et pleure à tout moment.

                  La rose meurt de ses tendresses,
                  Car son amant est papillon,
                  El si l'amour a des ivresses,
                  Prene^garde. ••> cc n'est pas long.


  L'automne, saison charmante de tièdes journées et de fruits dorés, ne
va pas sans laisser dans les âmes rêveuses de mélancoliques impressions :

          Oh! le charme voilé de ces beaux jours d'automne!
          Les bois veulent encor rire avant de mourir !
          Le vent qui fait trembler leur mouvante couronne.
                      Semble un dernier soupir.

          Les feuilles doucement se détachent des branches
          En tombant, leur frisson semble un rêve très lent,
          Et par les soirs de lune on voit des clartés blanches,
                       Miroiter en tremblant.




   Dans Le Souvenir, dédié à une amie, M' |e C... a mis tout ce que
l'amitié la plus douce, la tendresse la plus aimante peuvent trouver