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80 CHRONIQUE DK DECEMBRE 19OO
Le 2 décembre, reprise peu intéressante, au Grand-
Théâtre, d'Aïda, avec Mn,c Lafargue. Reprise le 4, de
Carmen, avec M lk 'Ketten,une Genevoise sans grand talent;
le 11, La Navarraise, admirablement interprétée par Mme de
Nuovina et Scaramberg; le 21, Roméo et Juliette, représen-
tation terne ; le 22, première du charmant conte de fées
d'Humperdinck et deM me Wette, Hxnsel etGrelel où M"e de
Camilli, qui a créé le rôle à Anvers, et Mmc Milcamps
obtiennent avec justice un spiendide succès.
Aux Célestins, le 5 décembre, reprise intéressante de Zaïa,
avec M"c Suzanne Munte ; le 19, première de Amants, comédie
exquise de Maurice Donnay, joliment enlevée par M. Arnaud
et Mme Marie Duran; le 21, les Gaietés de l'escadron, fan-
taisie militaire jouée par une très bonne troupe de passage;
le 26, reprise du Vieux Marcheur.
A la Scala, le 5, Coquelin cadet, dans le Dépit amou-
reux et Y Avare; le 7, Manivelle Nitouche, avec MUe Mealy,
une de nos plus agréables divettes parisiennes.
Puis des concerts sans nombre : le 6, concert de la So-
ciété protectrice de l'Enfance, à l'Hôtel de l'Europe; le 11,
concert de l'Hospitalité de Nuit, avec Saint-Saéns et
Diemer; le 13, première séance de la Société des Concerts
classiques, avec le violoniste Jacques Thibaud et le pianiste
Cortot; le 16, concert symphoniquc, où l'on applaudit la
Réformation-Symphonie de Mendclsshon et le poème sym-
phoniquc. Dans les Steppes, de Borodine.
Ainsi s'achève à Lyon l'année 1900 et le xix c siècle. / \
Pierre VIRÉS. I: ;
Le Gérant : P. BERTHET.
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