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LA VERRERIE DE ROANNE )7 à ne plus suivre l'établissement de Roanne, il y a une autre raison non moins intéressante pour luy, c'est que le nommé Clerbois, niant intéressé deux particuliers pour luy en pro- curer le privilège, a mis, comme vous le verrez par les expéditions de deux actes qui sont joints au dossier, les srs de Marvilly, Mertrud et autres avec qui il s'estoit associé depuis l'obtention de ce privilège, dans la nécessité de cons- tituer à l'un i.ooo livres et à l'autre 500 livres de rentes annuelles et payables par six pendant chacune des 25 années de la durée du privilège, et que si le sr de Marvilly conti- nuoit à le faire valoir à Roanne, ce serait une charge pour luy dont il croit ne pouvoir serédimer que par la révocation de ce privilège, et qu'il trouve, d'ailleurs, d'autant moins juste que ces deux particuliers n'ont et ne peuvent contri- buer en rien au succès de l'entreprise. Il seroit, par consé- quent, également dispensé d'acquiter les 200 livres de pension annuelle qui ont été accordées à Clerbois par l'arrêt de subrogation du 23 marsdernier. Je ne vous fais, Monsieur, tout ce détail, que pour vous mettre en état de juger avec plus de connoissance de cause des différents intérêts, afin que vous puissiez prendre en conséquence les éclaircisse- ments que vous croirez convenables, et me faire part ensuite de vos observations et de votre avis sur l'établisse- ment proposé. Je suis, Monsieur, votre très humble et très affectionné serviteur. MACHAULT. (Archives du Rhône, C. 13).