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         LA CHAPELLE DE SAINT-ROCH A CHOULANS                           19

   A la procession du vœu public, qui avait lieu le premier
vendredi après Pâques, assistaient les chapitres, le clergé
des paroisses et les diverses confréries de Lyon, ainsi que
le Consulat et les autres corps.
   En outre, le jour de la fête de Saint Roch, qui tombait
le lendemain de l'Assomption, commençait une octave
solennelle, pendant laquelle on célébrait la grand'messe et
les vêpres; puis, au coucher du soleil, la bénédiction du
Saint-Sacrement était donnée à la foule agenouillée sur la
terrasse.
    D'autre part, les chapitres et les paroisses de la ville s'y
rendaient processionnellement, les uns après les autres, à
partir du premier vendredi après Pâques, et y faisaient
célébrer la messe ( i ) .
    La vénération des fidèles pour ce sanctuaire alla sans
cesse croissant ; on y accourut en foule, non seulement
de la ville, mais encore des contrées voisines et même de
 fort loin.
    Dans les archives du Consulat pour l'année 1588,011 voit
 qu'injonction était faite à Pierre Christofle, maître maçon,
 de laisser libre, à toute heure, aux processions et aux pèlerins,
 le chemin qui traversait sa vigne pour aboutir à la chapelle
 de Saint-Roch, d'élargir cette voie, de creuser des fossés de
 chaque côté de celle-ci et de la border de haies vives (2).
    Un acte consulaire du 26 novembre 1615 nous apprend
 également qu'un sieur de Carmes ayant offert au Consulat
 de tracer, à ses dépens, un nouveau chemin plus commode
 pour monter à la chapelle, celui-ci s'empressa d'accepter (3).


  (1) RICHARD-CARBONNEL, Mémoires d'un Lyonnais, p. 32.
  (2) Arch. de la ville de Lyon, BB, 120; Invent, som., t. I, fol. 62 et 63.
  (5) Ibid. Reg. des actes consul., fol. 144 v».