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          LA CHAFHLLK      DK SAINT-ROCII     A CHOL'LAXS            9


   On y accédait par un chemin qui partait de celui de
Choulans et aboutissait au côté sud de la terrasse, après
avoir serpenté à travers les jardins et les vignes.
   La chapelle, précédée d'un porche, était de forme carrée
oblongue et se terminait en pan coupé au levant. Deux
portes cintrées formaient l'entrée principale ; deux portes
latérales s'ouvraient, l'une au nord, l'autre au midi ; une
troisième enfin, située au tond, donnait accès dans la
sacristie.
   Quatre fenêtres cintrées, deux au nord et deux au
midi, éclairaient l'intérieur du sanctuaire. Elles étaient
ornées d'antiques vitraux, dont une partie, tout au moins,
étaient l'œuvre de Bertin Ramus, le peintre verrier lyonnais
du xvic siècle.
   La chapelle de Saint-Roch avait été construite en 1581,
puis agrandie et embellie, en 1644, d'après les dessins de
Simon Maupin, voyer de la commune de Lyon. Voici à la
suite de quels événements ce sanctuaire avait été élevé.
   Depuis l'année 1348, époque à laquelle elle avait fait sa
première apparition à Lyon (1), la peste avait exercé à
plusieurs reprises ses ravages dans la ville et ses alentours.


   (1) Dés lettres de Jean le Bon, en date du 3 mai 1351, accordant
aux Lyonnais une taxe de deux deniers pour livre sur les marchandises
vendues dans leur ville, mentionne la diminution de population causée
par le fléau. (Carlulaire d'Et. de Villeneuve, Appendice p. 455 ; Reg.
Cons. de la ville de Lyon, publié par M. G. GUIGUE, I, 366). — h'Obi-
tuaire du monastère de Saint-Pierre, mentionnant (p. 65) la mort d'une
abbesse, Sibillcde Varenne, dit qu'elle eut lieu <> anno domini millésime
ccco XLVIII" in moiialilale » ; et l'inscription funéraire de Michel
Pacsus, trouvée rue Masson, dit aussi : « El lems de la mortalita
l'an MCCCXLVIII ». COMARMOXD, Notice du musée lapidaire de la ville de
Lyon, p. 34.