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Causerie d'un Bibliophile XIII LA SAISON DES LIVRES A PARIS. — LES VENTES LYONNAISES JETONS D'ÉCHEVINS ET JETONS DE CORPORATIONS L s'est vendu cet hiver, à Paris, une quantité considérable de livres ; mais sur- les trente ou quarante bibliothèques dispersées à l'hôtel Drouot et à la salle Sylvestre, il ne s'en trouvait aucune de parti- culièrement remarquable. On a liquidé les deuxième et troisième parties de la bibliothèque Pichon (4,742 n os , environ 115,000 fr.) com- prenant avec un assez grand nombre de livres rares et anciens, mais incomplets ou défectueux, une immense collection d'ouvrages de littérature, d'histoire, d'archéo- logie, livres de travail; le prestige du nom aidant, tout s'est bien vendu. L'énorme ramassis de livres (7,094 n os , environ 172,500 francs) formant la bibliothèque de feu M. Alfred Piat, ancien notaire à Paris, a nécessité près de deux mois de vente. Rien à signaler dans cet amoncellement dont on