page suivante »
156 UNE VISITE l'improviste; aussi, n'ayant préparé rien de spécial pour fêter son inauguration, on trouve d'i;i, de là , dans cette galerie, des coins et recoins, ayant de faux airs d'entrepôts provisoires. Une chose qui n'a pas l'air d'être entreposée : c'est Y Autel de la déesse Hathor : que M. DE GRAVILLON nous permette de biffer son épigraphe et de lui rappeler qu'il publia jadis deux volumes, où, sous les titres : A propos de boites et la Malice des choses, il fit défiler devant ses lecteurs charmé"; tout ce que le cœur, l'esprit et le bon sens réunis peuvent prêter d'interprétations ingénieuses aux mille détails de la vie; et, nous en appelons à son-propre- jugement, duquel des titres sus-nommés pourrait bien relever son monument champêtre ? Ce ne peut être de la malice des choses, car, ce titre-là , tout entier, est accaparé par la jolie impertinence que M. de Gravillon a si habilement exprimée en haut relief dans le. médaillon intitulé, la Première Soif. ' Dire que c'est de à proposde bottes serait superflu, attendu que le premier sujet de: son groupe est constitué de façon à ne pouvoir se tenir deboutsurses quatre pieds, et que- l'autre peut se passer de chaussure. Toujours sous le charma d-e la même lecture, nous nous permettons d'insinuer quer la raison qui enfanta ce phénomène doit être la même qui' fit qu'Alcibiade coupa la queue de son chien; si; telle: fut la-, pensée de son auteur, il doit être bien satisfait, car jamais œuvre d'art n'a provoqué plus d'étonncrent et d'observa-' dons exprimées sur tous les tons et dans les sens les plus; divers. Le regard moqueur et le fin sourire que M. de Gra- villon lui-même imprima sur la sympathique figure de Pierre Salle, dont le buste est placé tout près de là ; semble,- nous dire que nous n'avons pas tort. - •• ' ,. Le Buste de-M. PierreSallé, hardiment traité, a l'air d'intçrs