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100        SOUVENIRS LYONNAIS ET DOMINICAINS

Oliviers. Il était auparavant dans la basse église contre le
mur du côté du nord ( i ) .
   12° — « Le tableau de la chapelle des maîtres et
marchands fabriquants en étoffes d'or, d'argent et soye, qui
est très grand et qui représente l'Assomption de la Très
sainte Vierge, a été fait à leurs dépens, et il a été mis à !a
dite chapelle l'an 1641, qu'ils ont fait bâtir tant la chapelle
que l'autel (2). »
   130 — Dans la basse église, on voyait des tableaux aux
petites chapelles e3 sur l'autel principal dédié à Notre-Dame
de Confort.
   140 — Du côté du midi se trouvaient d'abord la chapelle
de Sainte-Marguerite concédée, en 1665, à la confrérie des
forgeurs. « Il y a un tableau de la sainte Vierge, qui repose
sur l'autel. » A la suite venait la chapelle de sainte Anne,
accordée aussi en 1665 à la corporation des chaudronniers.
Sur l'autel le tableau de la sainte (3).
   Mais en 1725 ces deux chapelles disparurent et cette
partie de l'église fut transformée en chapelle de Notre-
Dame-de-Grâces, dont le P. Rainette raconte ainsi l'origine :
   « Auprès d'une des portes qui communique aux deux
églises, joignant la chapelle de Sle Marthe (côté nord)
et contre le pilier ou arc-boutant, qui est en la basse église
joignant lad. porte, il y avoit une image ou tableau de la
Ste Vietge tenant l'Enfant Jésus, qui y étoit appliquée
au-dessus d'un tronc, qui servoit à recueillir les offrandes
des ridelles, qui avoient dévotion à Notre-Dame de Confort.
Cette image ancienne et usée commença à être en véné-


  (1) Inventaire, etc.
  (2) Inventaire, etc.
  (3) Légende du plan, 1709-1719.