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SOUVENIRS LYONNAIS t T DOMINICAINS IOI ration parmi le peuple en 1725, et on voyoit souvent des personnes pieuses, qui s'empressoient de faire brûler de la cire à l'entour. C'est ce qui donna occasion de la trans- férer où elle est actuellement sous l'escalier qui conduit à l'orgue ; et affin qu'elle parût avec plus de décence on y fit faire un quadre doré et on en aggrandit et étendit la circonférence en y ajoutant de la toile, qu'on peignit. On fit faire ensuite un autel au-dessus duquel elle est placée et un balustre de fer qui entoure cet autel : ce qui forme une petite chapelle à laquelle on a donné le nom de Notre- Dame de Grâces. Et il y a une grande dévotion. « Au dessous de cette image on a mis un petit tableau, qui représente S1 Benoît d'une part et S' Alexis de l'autre ; et aux côtés de la même image il y a deux statues en bois peint, l'une représentant S te Marguerite, posée du côté de l'évangile, l'autre de S te Anne, du côté de l'épître, qu'on a fait faire pour conserver la mémoire des deux chapelles dédiées auxd. Saintes, qui ont été détruites lad. année 1725; dont la i re étoit derrière le lieu où est à présent la susd. de Notre-Dame de Grâces, et la seconde étoit attenante à lad. i re , en tirant contre celle de S te Geneviefve. « Toute la dépense pour ériger cette chapelle de Notre- Dame de Grâces et pour ce qui s'en est suivi, ainsy qu'il est dit cy-dessus, a été faite par des personnes pieuses, qui y ont libéralement contribué, le Frère Antonin Garnier, lyonnois et profès de notre couvent en qualité de convers, ayant employé suivant leurj désirs les dons qu'elles ont faits (1). » La notice consacrée dans l'Inventaire au Fr. Antonin (1) Inventaire, etc. N° 2. — Février 1898